jeudi 11 décembre 2014

Liebster Award



Je suis tellement touchée par Ute Limacher-Riebold. Elle est l'auteur d'un très beau blog : Expat since Birth dans lequel elle parle de sa vie de TKC. Je suis tellement contente d'avoir rencontré Ute il y a presque un an maintenant et de partager avec elle de très intéressants moments. Je la remercie sincèrement de m'avoir nommée pour le Liebster Award, que l'on donne à un blog quand on pense que cela vaut la peine de le connaître.

Le blog nominé répond à 11 questions choisies par la personne qui vous a nominé. A votre tour de poser 11 autres question et de nommer 11 autres bloggers.

1 - How does a good day look like for you ?
A quoi ressemble une bonne journée ?

I think it is good to look back at the end of the day and to ponder on what you have done. Find three positive points whether big or small and write them down. "Un cahier de gratitude" as we say in French. A good day is when looking back I can write and then say: "yes!! That was good!" and this help to have more good days than bad ones.

Je pense que cela fait du bien en fin de journée de s'arrêter et de prendre le temps que regarder ce qui a été fait. De trouver au moins trois choses positives, petites ou grandes peu importe. Et de les écrire dans ce que l'on peut appeler "le cahier de gratitudes". Une bonne journée c'est quand on peut écrire et dire : "Oh oui, que c'était bon !!" - cela aide à avoir plus de belles journées que de mauvais jours.

Ce soir, je peux écrire : j'ai été nominée par mon Amie, Ute.


2- What is your favorite author and why?
Quel est votre auteur préféré et pourquoi ?

A difficult question. Do I have one favorite author or several? I think there were writers who had an impact on me, such as Doris Lessing and her Golden Notebook. She is certainly an author who had influenced me and my look on life.
She is the first one who came to mind.

Question difficile. Ai-je un ou des auteurs préférés? Je pense qu'il y a plus d'un auteur qui a influencé ma vie. Je pense à Doris Lessing et son livre : Le carnet d'or. Elle a certainement influencé ma manière de voir la vie et de considérer la position des femmes.
Elle est le premier auteur qui me vient à l'esprit. Mais je pense aussi à


3 - Do you have a favorite plant?
Avez-vous une plante préférée ?

I really like the smell of lilac. I find fields of lavender beautiful. The tulips is also one of my favorites.

J'aime l'odeur du lilas. Les champs de lavende sont toujours superbes. Ma fleur préférée, ce doit être la tulipe.

4 - Dog or cat? Why?
Chien ou chat ? Et pourquoi ?

Neither a dog, nor a cat. I like too much to travel and would want to leave him behind all the time.

Ni chien, ni chat. J'aime voyager et bouger et ne voudrais pas le laisser derrière tout le temps. Et puis, je n'ai pas vraiment envie d'en avoir un !

5 - Seaside or mountain?
Mer ou montagne ?

Both, I like to walk along the beach. However I am not a fan of sitting in a beach to read and rest. I need to move. So the mountain gives me the chance of breathing.

Je ne pourrais pas choisir, bien que je ne sois pas une passionnée de heures passées à faire bronzette sur une plage. Et pourtant, j'aime me promener le long des digues et regarder la mer.


6 - If you could choose where to live, where would this be and why?
Si vous pouviez choisir l'endroit où habiter, ce serait où et pourquoi ?

Where would I like to live, there are many countries where I would like to go. I have a fascination for South Africa and would like an experience in this country. I wrote a blog on learning Afrikaans. I had planned to go and live there just before my romance started with my husband. I am also very much attracted by Scandinavian countries.

Où aimerais-je aller vivre, il y a tant de pays où j'aimerais aller. J'ai une fascination pour l'Afrique du Sud et j'aimerais bien aller vivre là-bas pour quelques années. J'ai d'ailleurs écrit un blog pour apprendre l'afrikaner. J'avais commencé à planifier mon séjour là-bas quand j'ai rencontré mon mari. Les pays scandinaves m'attirent également beaucoup.

7- Are you a morning or an evening person?
Êtes vous du matin ou du soir ?

Both, I really like to get up early and have a full day to do something. I am also very efficient in the morning. I like the evening. The lights of the cities and I do not mind working late at night and love going to shows.

Les deux. J'aime beaucoup me lever tôt et profiter de toute ma journée. Je suis aussi assez efficace le matin. Et puis, j'aime le soir et la nuit. Les lumière de la ville. Cela ne me dérange pas de travailler tard le tard et surtout j'adore aller au spectacle.

8 - Do you like to bake or to cook?
Aimes-tu faire la cuisine (pas vraiment de différence entre les 2 en français)?

The kitchen is where I am at home. The smells, the textures, the various tools… and mainly knowing that someone is going to enjoy what you are baking or cooking, where it is a roast or a complicated cake.

La cuisine est la pièce que j'aime dans la maison. J'aime ses odeurs. J'aime tous les instruments que l'on y trouve. J'aime les textures que l'on y rencontre…. mais surtout j'adore l'idée de savoir que quelqu'un va prendre plaisir à ce que je cuisine, que ce soit un rôti ou un paris-brest.

9 - Which is your favorite mean of transportation?
Quel est votre moyen de transport préféré ?

The car! With a car you can go quickly from one place to another. No need to book. No need to plan. You can stop where you want, when you want. The bicycle is also great as it allows you to move around at a slow pace. And of course, my feet as they have helped me walk miles and miles in various places around the world.

La voiture ! Avec un voiture, on peut aller d'un endroit à un autre facilement. Pas besoin d réserver. Pas besoin de planifier. On peut s'arrêter quand on veut, où l'on veut. La vélo est aussi super car il permet de bouger tout en admirant ce qu'il y a autour de nous. Et puis bien sûr, mes pieds qui m'ont fait parcourir des kilomètres et des kilomètres à divers endroits du monde.

10 - Mac or PC?
Mac ou PC ?

Mac.

11 - If you could start a new blog, what would it be?
Si vous deviez commencer un autre blog, sur quoi serait-il ?

That's a good question. I do not know really. Maybe a blog about my life as an expat.
Bonne question. Je ne sais pas trop. Peut-être un blog sur ma vie comme expat. 


Qui vais-je nommer :



Nathalie de Prune et Zélie 

Jennifer de American Mum in Bordeaux 

Annika de Be Bilingual

Marie de Blog à part

Véronique d'Expat Forever

Sarah de Bringing up Baby Bilingual


Mes 11 questions :

1) Why a blog? Pourquoi avez-vous commencer un blog?

2) Which season do you prefer and why?
Quelle est votre saison préférée et pourquoi ?

3) City or countryside? And why?
Vous préférez la ville ou la campagne et pourquoi ?

4) What type of music do you like?
Quel genre de musique aimez-vous ?

5) Do you have a sweet mouth? Or do you prefer salty food?
Salé ou sucré, lequel préférez-vous?

6) Are you afraid of the future?
Avez-vous peur de l'avenir?

7) What do you do when you are on holidays?
Que faites-vous en vacances?

8) what do you to to relax during the day?
Que faites-vous pour vous détendre dans la journée?

9) Which is your favorite color and why?
Quelle est votre couleur préférée et pourquoi ?

10) What do you do when you have nothing to do?
Que faites-vous quand vous n'avez rien à faire ?

11) What is the word or expression you prefer?
Quel est le mot ou l'expression que tu préfères ?

mercredi 3 décembre 2014

Qu'est-ce que s'expatrier ? What is being an expatriate? Wat is ten expat the zijn?




Qu'est- ce que s'expatrier ? Le dictionnaire nous dit : que c'est une obligation de quitter sa patrie pour aller s'établir ailleurs. Il est intéressant que le dictionnaire nous parle d'obligation. Je pense que cette notion a aujourd'hui disparu. Beaucoup de gens font le choix de s'expatrier, d'aller s'établir ailleurs que dans leur patrie de naissance. 
Il y a a mon avis plusieurs façons de s'expatrier, tout comme il y a plusieurs types d'expatriés. Quelles sont-elles ? Qui sont-ils ? 
Il y a les expatriations liées au travail, aux études. Ce sont des expatriations qui durent un temps. On sait qu'elles se termineront quand le contrat ou les études auront touchés à leur fin. Il y a les expatriations par amour. Elles sont faites pour durer et sont donc théoriquement permanentes. Sont-elles toujours choisies ? Nous le verrons plus tard. Il y a les expatriations par choix de vie : l'envie de partir, l'envie de découvrir un autre monde, la réalisation d'un rêve d'enfants…. Les choix sont divers et variés.
Une fois l'expatriation en route, il y a plusieurs façons de la vivre et donc il existe plusieurs types d'expatriés. 
  1. Il y a les expatriés envoyés par leur entreprise. Ils se retrouvent dans un monde qu'ils connaissent, celui de leur entreprise, mais à l'étranger. Ils ne se mélangent pas toujours avec les locaux et trouvent le pays dans lequel ils se trouvent absolument fantastique. Ils le recommandent à tout le monde. 
  2. Il y a les époux / épouses de ces expatriés en entreprises qui se retrouvent à devoir faire face à la vie de tous les jours : les courses, les enfants… Il ou elle a quitté son travail (ou pas d'ailleurs) et se retrouve dans un monde inconnu où il lui faut gérer le quotidien. Pas toujours facile, on les retrouvera dans des catégories ci-dessous, en particulier : le point 6. 
  3. Il y a les étudiants qui ont choisi d'aller étudier dans un autre pays pour pratiquer la langue et aussi pour une expérience. Ils se retrouvent dans un monde un peu à part puisque le monde universitaire et des étudiants est toujours quelque peu différent de la vie de tous les jours. Ce sera une expérience très enrichissante qui apportera beaucoup à ces étudiants.
  4. Il y a les expatriés par amour. Ils ou elles ont quitté leur pays, sont parties au pair ou pour un voyage et ont rencontré l'amour. Ces expatriés seront assez proches des locaux et pourront découvrir la vie de tous le jours. Ils seront vraiment au cœur de la vie du pays. Qu'ils choisissent ou non de renier ce qu'ils sont sous prétexte d'une entière intégration ou d'un choix de garder son identité, ils découvriront la vie de tous les jours, les habitudes des locaux, leur mode de vie et de pensée, et ce beaucoup plus que d'autres expatriés qui pourraient n'en découvrir que la surface. Ils "doivent" apprendre une nouvelle langue. Leurs enfants iront à l'école locale. Ils auront vraiment l'occasion de découvrir la sensibilité des locaux.
  5. Il y a les expatriés par choix de vie. C'est la même chose que précédemment, mais leur foyer restera toujours un monde différent, celui de leur pays d'origine, même s'ils font tout pour s'intégrer. On ne peut jamais faire une croix totale sur ce que l'on a été. 
  6. Il y a les expatriés qui choisissent ou non de vouloir entrer dans la culture du pays. Dans les expatriés de court ou moyen terme, beaucoup font le choix d'envoyer leurs enfants dans une école française, britannique ou internationale. Ils restent entre expatriés de leur propre culture - car il existe beaucoup d'associations d'expats à travers le monde (expats français, mais aussi italiens, allemands, britanniques, etc….). Il est assez facile de retrouver des expats de son pays d'origine et de passer du temps avec eux - et d'en oublier le monde qui les entourent. Ils vivent ainsi dans un monde un peu faux, je dirais, car ils n'entrent pas entièrement dans la culture dans laquelle ils sont expatriés. Même s'ils lisent les journaux, écoutent la télévision, leurs enfants ont-ils des amis locaux ? Ont-ils des amis locaux ou uniquement des expatriés ? Apprennent-ils la langue ?  Réussissent-ils à vraiment comprendre les locaux ?
Je pense qu'il faut bien réfléchir au type d'expatriés que l'on souhaite être, au type d'expatriés que l'on est vraiment. En ai-je oublié ? Dites le moi simplement.
Dites-moi quel type d'expatriés vous êtes et comment vous le vivez ?

C'est aussi un peu en fonction du type d'expatriés que vous êtes que vos enfants deviendront ou non plurilingues. 


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What does it mean to be an expat? The dictionary tells us that it is an obligation to leave our country of origin to settle elsewhere. It is interesting that the dictionary tells us that it is obligation. I think this concept of obligation has now disappeared. Many people are choosing to become expat, to go  and live elsewhere than in their country of birth.
There are my opinion several ways to expat oneself, as there are several types of expatriates. What are they? Who are they?
There are expatriations related to work, to studies. These are expatriations that last a period of time. We know that they will end when the contract or the studies are come to an end. There are expatriation for love. They are made to last and are therefore theoretically permanent. Are they still chosen? We shall see later. There expatriation by lifestyle choices: the desire to leave, the desire to discover another world, the realization of a dream.... The choices are many and varied.
Once expatriation started, there are several ways of living and therefore there are several types of expatriates.
  1. There expatriates sent by their company. They find themselves in a world they know, the one of their business, but abroad. They do not always mix with locals and found the country in which they are absolutely fantastic. They would recommend it to everyone.
  2. There are the husbands / wives of these expatriates in these big companies that find themselves having to face the every day life: shopping, children ... He or she quit her job (or not) and finds him/herself in an unknown world where (s)he must manage the daily routine. Not always easy, they can be found in the following categories, in particular: point 6.
  3. There are students who chose to study in another country to practice the language and also to get an experience. They find themselves in a world somewhat apart as academia and students world is still somewhat different from everyday life. They will find it a very rewarding experience that will bring them a lot.
  4. There are expats out of love. Or they left their country, went on a trip and met the love of their life. These expatriates are close to the locals and can discover the everyday life of the other country. They are really at the heart of the country's life. Whether or not they choose to deny who they are under the guise of a full integration or choose to keep their identity, they will discover the everyday life, the local habits, their lifestyle and their way of thinking, and much more than other expats who might only discover the surface. They "have to" learn a new language. Their children go to the local school. They really have the opportunity to explore the sensitivity of the place.
  5. There are expatriates by choices. This is the same as before, but their home (house) will always be a different world; it will be that of their country of origin, even if they do everything to integrate. You can never make a total cross on what is was.
  6. There are expatriates who choose or not explore and enter the country's culture. Among these short or medium term expats, many are choosing to send their children to a French school, a British school or an international school. They remain among expatriates of their own culture - because there are many associations of expats around the world (French expats, but also Italians, Germans, British, etc ....). It is quite easy to find expats in their country of origin and to spend time with them and forget about the world surrounding us. Thus they live in a false world because they do not try and fit entirely into the culture in which they are expatriates. Even if they read newspapers, watch television, do their children have local friends? Do they have local or expatriate friends? Do they learn the language? Do they succeed to really understand the place where they are?

I think we have to think about the kind of expatriates that we want to be, the type of expatriates that we really are. Have I forgotten some? Just tell me.
Tell me what kind of expatriate you are and how you live your expatriation?

Depending on the type of expatriates you are, will help or not your children to become or not multilingual.


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Ik vertaal het nu in het Nederlands.


mardi 25 novembre 2014

Langue "enfantine" / "Childish" language / Kinderlijk taal



La question que je me pose aujourd'hui concerne la langue que l'on utilise avec ses enfants quand on les élève avec plusieurs langues. Je m'explique. Je n'entrerai pas ici dans les questions d'apprentissage de la parole et du langage. Là n'est pas mon propos. Ce qui m'intéresse ici c'est l'utilisation de certains types de vocabulaire quand on élève des enfants de manière bilingue ou plurilingue. Parfois, quand on a été élevé avec une seule langue, on pourrait avoir tendance à utiliser une langue que j'appellerai une langue enfantine. Je veux dire par là, une langue qui utilise des mots qui ne sont que pour les enfants pour décrire des notions qui ont en réalité un "vrai" mot. Par exemple, je pense à ce que je vois et entends ici en Irlande : pour un oiseau, les gens diront "birdie" au lieu de "bird", le "din din" pour le diner, ils demanderont aux enfants de dire 'tata' pour merci au lieu de "thank you". En France, certaines personnes disent le "wouf wouf" pour le chien , le "bibi" pour le biberon, le "bambi" pour le "faon", le "miam miam" pour le repas. Est-ce une bonne chose ? Je n'entrerai pas dans le débat de l'acquisition de la langue quand il n'y a qu'une seule langue à la maison. 
Par contre, cela peut compliquer l'apprentissage des langues pour les enfants bilingues car en plus d'apprendre le "vrai" mot qu'il leur faut mémoriser dans deux langues, les parents leur ajoutent un langage d'enfants qui ne leur servira à rien.  Je pense donc qu'il faut absolument éviter d'utiliser une telle langue car elle pourrait retarder l'acquisition des langues de la maison. En effet, en pensant bien faire, les parents donnent à leurs enfants une langue qui n'existe qu'à l'oral et qui n'est pas utilisée à grande échelle. 
Parler correctement une langue et utiliser des mots simples et adultes aideront vos enfants à mieux acquérir les langues de la famille. Votre enfant apprendra mieux si vous lui parler souvent et correctement dans votre langue. La correction implique de ne pas utiliser cette langue enfantine. De plus, il développera son vocabulaire grâce aux mots que vous allez utiliser. Leur choix est donc primordial. Il est tout aussi important de faire des phrases correctes et complètes en utilisant des mots précis pour que votre enfant puisse ensuite vous imiter. La langue doit être source de communication, mais aussi de plaisir. Il faut qu'il soit amusant de communiquer, mais ce doit aussi être utile. Un enfant à qui on aura parler de manière enfantine sans faire des phrases complètes et correctes pourrait avoir plus de mal à acquérir la langue et donc à se faire comprendre. Ce qui sera source de frustration, et pourrait faire que votre enfant refuse un jour de parler votre langue. 
Avez-vous utilisé une langue enfantine pour élever vos enfants dans deux langues ou plus ? Si oui, pourquoi ? Je n'ai jamais utilisé une telle langue avec mes propres enfants. J'ai toujours dit à mon mari de ne pas le faire dans sa propre langue. Et en grandissant, ils ont acquis une facilité d'expression naturelle. Ils n'ont pas eu à chercher leurs mots, ni dû apprendre le mot correct car ces derniers étaient déjà en eux. 
J'aimerais bien connaître votre expérience et votre point de vue. Alors, n'hésitez pas à laisser un commentaire ici. 

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The question I am asking today is about the language we use with our children when we are raising them with several languages. Let me explain. I will not go into the learning issues concerning speech and language. That is not my point. What interests me here is the use of certain types of vocabulary when raising children in a bilingual or multilingual manner. If we grew up with one language, we might be inclined to use a language which I would call a "childish" / "childlike" language. I mean  a language that uses words that are only for children to describe concepts that actually have a "real" word. For example, I am thinking here about what I see and hear here in Ireland: for a bird, people will say "birdie" instead of "bird", they would say the "din din" for dinner, they will ask the children to say "tata"  for instead of "thank you". In France, some people say "woof woof" to the dog, "bibi" to the bottle, the "Bambi" for the "fawn", the "miam miam" for the meal. Is this a good thing? I will not go into the debate of language acquisition when there is only one language at home.
However, it can complicate language learning for bilingual children because in addition to learning the "real" word that they need in two languages, their parents add a language that children will be of no avail to them. So I think it is essential to avoid using such a language as it may delay the acquisition of  language of the home. Indeed, when thinking they are doing good, parents give their children a language that does not exist - only in an oral fashion and is not widely used.
Speaking a language properly and using simple and adult words will help your children learn better the family languages. Your child will learn them better if you talk to him often and correctly in your language. The correction involves not to use this childish language. In addition, your child will develop its vocabulary with the words you will use yourself. Their choice is paramount. It is equally important to speak using correct and complete sentences with specific words that your child can then imitate. The language must be a source of communication, but it must also be fun. It must be fun to communicate, but it should also be useful. A child to whom childish language has been used will without complete and correct sentences could often have difficulties in acquiring the language and thus to be understood. What will be frustrating for him and may make your child refuses one day speak your language.
Did you use a childish language to raise your children in two or more languages? If so, why? I have never used such language with my own children. I always told my husband not to do so in his own language. And growing, my children have acquired a natural ease of expression. They did not have to search their words, nor to learn the correct word because they had them already.
I would like to know your experience and perspective. So, do not hesitate to leave a comment here.


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De vraag die ik stel mezelf vandaag is de taal die we gebruiken met kinderen als ze met meerdere talen worden opgevoed. Laat het me uitleggen. Ik zal niet ingaan op het leervragen van spraak en taal. Dat is niet mijn punt. Wat mij interesseert hier is het gebruik van bepaalde soorten van de woordenschat bij het opvoeden van kinderen in een twee- of meertalige manier. Soms, als we zijn opgegroeid met één taal, zou men geneigd zijn om een taal die ik noem een kinderlijke taal te gebruiken. Ik bedoel dat, een taal die woorden die alleen zijn gebruikt voor kinderen om concepten die eigenlijk een "echte" woord te beschrijven. Bijvoorbeeld, ik denk aan wat ik zie en hoor hier in Ierland: voor een vogel, zullen de mensen "birdie" in plaats van "bird", de "din din" voor het diner zeggen ; ze zullen de kinderen vragen om te zeggen "tata"  in plaats van "thank you". In Frankrijk, sommige mensen zeggen "woef woef" voor de hond, "bibi" voor de zuigfles, de "Bambi" voor de "fawn", de "miam miam" voor de maaltijd. Is dit een goede zaak? Ik zal niet ingaan op het debat van taalverwerving wanneer er slechts één taal thuis.
Door nadelen kan het het leren van talen voor tweetalige kinderen compliceren want naast het leren van de "echte" woord geven hun ouders hun een andere woord die de kinderen hen niets zullen maken. Dus ik denk dat het essentieel is om te voorkomen dat het gebruik van een dergelijke taal als het taalverwerving van het huis kan vertragen. Inderdaad, wanneer de ouders denken om goed te doen,  geven ze hun kinderen een taal die bestaat alleen in mondelinge en dat ze nooit  gebruiken zullen.
Goed te spreken en het gebruiken van eenvoudige woorden zullen uw kinderen het leren het beste familie talen helpen. Uw kind zal beter leren als je met hem vaak en correct in uw taal praat. De correctie houdt dat uw geen kinderachtige taal gebruikt. Daarnaast zal uw kind haar woordenschat met de woorden die u wilt gebruiken ontwikkelen. Hun keuze is van het grootste belang. Het is even belangrijk te spreken met correcte en volledige zinnen met specifieke woorden die uw kind imiteren kunnen zal. De taal moet een bron van communicatie zijn, maar het moet ook leuk zijn. Communiceren moet leuk zijn, maar het moet ook nuttig zijn. Of u met uw kinderen een kinderlijke taal gebruikt zonder volledige en correcte zinnen, kan het moeilijker zijn voor uw kind om de taal goed te verkrijgen. Uw kind kon moeilijkheden dien verstand hebben. Het zal frustrerend zijn en dan kan uw kind weigeren uw taal spreken.
Hebt u een kinderachtige taal gebruiken om uw kinderen op te voeden in twee of meer talen? Ja, waarom? Ik heb nog nooit zulke taal gebruikt met mijn eigen kinderen. Ik zei altijd mijn man niet een zulke taal te gebruiken. Mijn kinderen groeien met 3 talen. Ze hoefden niet naar hun woorden te zoeken, noch om het juiste woord te leren, want ze leerden hen wanneer ze kinderen waren. .
Wat is uw ervaring en perspectief ? Aarzel dan niet om een reactie achterlaten.

the piri-piri lexicon: Myths busted: raising multilingual children bloggi...

the piri-piri lexicon: Myths busted: raising multilingual children bloggi...: As I lay in bed next to my 7-month-old, waiting for him to fall asleep, I think about the conversation I had with a good family friend rece...

mardi 11 novembre 2014

La valise de l'expatrié (e)



Il n'est pas si facile de savoir ce que l'on peut, doit ou veut emporter quand on va s'expatrier pour un, deux, trois années voire plus longtemps.

Il est certain qu'il faut s'y prendre à l'avance et être en mesure de faire le tri. Bien planifier ce que l'on souhaite emporter est extrêmement important.

Il faut se faire une liste des "essentiels" et des "basiques" dont on ne peut se passer et dont on est sûr que l'on aura besoin. Ne pas oublie qu'une fois sur place, il sera possible de faire des courses et donc d'acheter ce qu'il manque. Il faut aussi penser "utilitaire" et ne prendre des vêtements et choses qui seront utiles, qui pourront être utiliser. Il ne faut pas s'encombrer des "inutiles" de la vie de tous les jours. Des "inutiles" qui font plaisir et qui en fait pourraient prendre la place de choses utiles.

Il faut absolument optimiser. Un déménagement pour une expatriation coûte cher… Il faut donc essayer d'optimiser au mieux l'espace que nous avons pour faire les valises, remplir les malles, emballer ce qui va être emporté.

Il est toujours agréable d'avoir des souvenirs. Les jours de blues, on a parfois envie de tourner les pages d'un album photos ou relire un livre qui nous fait du bien. Alors, oui, il faut faire de la place aux souvenirs, à ceux qui nous feront du bien et décoreront notre nouveau "chez nous". Et nous permettront de nous sentir chez nous.

L'électricité… eh oui, on l'oublie parfois. Tous les pays du monde n'ont pas le même système de prise de courant ou n'ont pas le même voltage. Enfourner deux ou trois adaptateurs n'est pas futile.

Surtout, il ne faut pas oublier l'appareil photo, les chaussures de sport pour les randonnées et longues marches de découverte, les manteaux de pluie….
et aussi ….

les papiers : passeports, cartes d'identité, permis de conduire, permis de travail…. etc voir même ordonnance si l'on a des médicaments à emporter. L'idéal est de tout scanner, car en cas de perte, on peut retrouver facilement une copie.

Et, me direz-vous, les langues dans tout cela ? Il ne faut pas non plus les négliger. Elles vous seront bien utilise. Elles font parties des utilitaires, des essentiels dont je parlais plus haut. 
Oui, un dictionnaire bilingue trouvera sa place dans notre valise. Ainsi qu'un petit livre avec des phrases et expressions utiles. Avant de partir, je pense qu'il est bon de discuter en famille du fait que l'on va parler une langue différente dans le pays d'expatriation. Que les enfants s'attendent à une environnement différent, tant géographique et physique que culturel et donc linguistique. 
Si vous avez la chance d'aller vivre dans la capitale, alors vous trouverez sur place une école française, ou britannique ou internationale pour les enfants, où ils devraient pouvoir apprendre la langue locale. 
Sinon, l'idéal est d'essayer d'en apprendre les bases avant le départ et je peux vous expliquer comment le faire (en cliquant ici) ou prendre des cours en arrivant.
Même si certains expatriés préfèrent ou doivent (pour des raisons de sécurité) rester entre eux, je pense qu'il est dommage de passer à côté de la vie locale et de ne pas essayer de communiquer avec les locaux. Quels autres moyens que de pouvoir communiquer avec eux que d'apprendre leur langue ???
Alors oui, dans votre valise d'expat, je vous encourage vivement à ne pas oublier la langue locale qui vous apportera les joies de la vie locale et vous permettra de mieux comprendre ce qui se passe autour de vous.

Des questions ?? Posez-le moi ici.

dimanche 26 octobre 2014

Blogging Carnival - On COMMUNICATION WITH THE ELDERS

         

It is my turn to host the Blogging Carnival of the Piri-Piri Lexicon on Multilingual Children.
I was very much interested in how parents of bilingual children help they children communicate with their own parents. What is being done and how is is done.
The relationships that monolingual grand-parents can have with their bilingual grand-children can at times be quite difficult because of a language barrier, but also because of the culture in which the children are being raised. Grand-parents have to be open-minded and accept that their grand-children would speak another language than their own. The relationship is however very important as the grand-parents are part of the heritage of the children ; they are part of who they are now.

Leanna in her post entitled : Grandparents and the Bilingual Child, published on her blog All Done Monkeys tells us on the difficulties which can exist for monolingual grand-parents to have bilingual grand-children and she proposes some great solutions. The most important one being patience and of course looking at all the advantages a bilingual child has. This is a great article about what she likes to call her Monkeys, aka her children.

Annabelle also finds that it could be difficult for grand-parents to have bilingual grand-children. In her post 5 tips for the grandparents of your multilingual child, published on her blog, The Piri-Piri Lexicon, she gives five great tips that each of us could be using with the grand-parents of our children, such as repeating, giving out gifts, trying to connect as much as possible. These tips should also be part of our daily routine.

In her article She speaks a completely different language, published in her blog Multilingual Parenting, Rita is on a sad note. She is there on the side of the grand-parents who would like to communicate with their grand-children, but…. unfortunately, there is a but, they cannot communicate because of the languages they speak. This is telling us how important it is to have our children speak our mother tongue.

Adam from Bilingual Monkeys is full of ideas and tells us how to help the bonding. In his post 3 Good Ways to Boost a Bilingual Child’s Language Ability and Loving Bond with Grandparents,  he really encourages us to use the tools we have to take actions in bonding our children with our grand-children. Of course Skype is one of his tools, but also the old fashioned way of writing letters is also a great action. Photos and videos are also great tools to keep every member of the family in touch and sharing what is happening.

These bonds are also exemplified in another of Rita's great posts Bilingual children and grandparents where she explains how the modern tools can make a huge difference in the relationships monolingual grand-parents can have with the bilingual grand-children.

I will end with another post from Adam, Extraordinary Grandparents – Extraordinary Moments, which is a guest post on his own blog. It is an article explaining how it is also on the part of the grand-parents to try and make the effort to bond with their grand-children, especially when they live far away. Little attention and birthday cards for example will help create this bond more than any electronically modern devices.

So, yes, it is important to help our children bond with their grand-parents for many different reasons. however, it needs effort and will not happen without working on it.
Wishing everybody great relationships with their grand-parents such as I had myself and my children have with their monolingual grand-parents….. we use Skype, but we also send cards and little notes. It is always so great to open the letter box and find a little envelope… with a stamp from another country.
Tell us about your stories with the grandparents, we would love to hear about them….

jeudi 16 octobre 2014

Groupes de Langues - Language groups - Talen groepjes



Avec cette image que je tire du site de l'Association Française des Enseignants de Français, j'ai envie de vous parler des groupes de langues et de leur intérêt.

Quand on est expatrié et que l'on souhaite que nos enfants parlent notre langue maternelle, on fait parfois face à un problème qui est de savoir comment faire. Il existe plein de méthodes et avec Expat Lang et les ateliers et conseils individualisés qui y sont proposés vous pouvez trouver la meilleure solution qui correspond à votre situation particulière.

Une solution qui s'offre à vous est celle des groupes de langues. Il n'est pas besoin que ce soit des cours de langue, ce peut être juste des rencontres informelles avec les enfants autour d'activités diverses, à condition - et c'est une condition à tenir - à condition de ne parler que dans la langue de votre pays d'origine.

Ces groupes de langues ont l'avantage de permettre aux enfants de se rendre compte qu'ils ne sont pas les seuls, que ce qu'ils vivent au quotidien, d'autres enfants le vivent également. Ils ne sont pas les seuls à parler plus d'une langue à la maison. Ils leur permettent d'entendre la langue, de la pratiquer en jouant et en s'amusant. Ils leur permettent de découvrir la culture d'origine de la famille. Ce sont beaucoup d'éléments importants dans le développement linguistique de l'enfant, surtout son développement bilingue, plurilingue et multiculturel. Mais attention, je pense sincèrement que les activités de ces groupes doivent être organisées. Inutile de se réunir sans rien préparer en espérant que les enfants parleront la langue d'origine. C'est une erreur. Ils auront vite fait de parler avec les autres enfants dans la langue locale, celle qu'ils utilisent tous les jours à l'école. Donc si vous souhaitez qu'ils progressent dans votre langue maternelle, qui est une de leurs langues, il faut que la rencontre soit organisée. Il faut que les adultes passent du temps avec les enfants. Il faut leur parler. Il faut les faire parler. Il faut de l'interaction. Cela ne se fera pas sans un travail de préparation de ces rencontres. Pour que tout le monde y prenne plaisir, mais aussi et surtout pour qu'elles soient profitables aux enfants. 
Je terminerai en disant : oui, les groupes de langues sont importants et permettent une belle progression linguistique pour les enfants. Donc, foncez, créez des groupes.
Si vous voulez plus d'infos sur la création de tels groupes, n'hésitez pas à ma contacter sur Expat Lang et je vous aiderai dans le processus de création, et vous donnerai les clefs les meilleures pour que cela fonctionne. Nous pouvons travailler en réseau. 


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I would like to talk about language groups today.
When you are expatriate and you would like your children to speak your mother tongue, you are sometimes faced with the question: how can I do? What is the best way? There are many ways, just as there as many situations. Expat Lang would give you advice on finding the best way according your personal situation. Do not hesitate to get in touch. Today, I wish to talk about language groups.

There is one solution and that is to have language groups. No need to have language classes, it can just be informal meetings or gatherings with the children and have various activities with them. However, there is one condition - and it is an important condition - to speak the home language with them. 

Language groups are very good in the sense that they allow the children to realize they are not the only ones living daily what they are living. They are not the only one having more than one language at home. Other children are living the same thing. These groups allow them to hear the language, to use the language while playing and having fun. They also give them the chance to discover the other culture of the home. These are very important points in the linguistic development of the child, in their development in becoming bilingual, plurilingual and multicultural adults. Mind you!! I deeply think that the activities of these groups have to be organized. It is useless to meet without having prepared something, thinking the children will speak the language of your home country. It is a mistake. They will quickly start using the local language, which is the language they use at school on an everyday basis. So if you wish them to speak your mother tongue, activities have to be prepared. The adults have to spend time with the children. You have to talk to the children. You have to make them speak. Interaction is needed. This cannot be done without any preparation. So that everybody can enjoy the get-together of these language groups and the children will get the most out of them.
I will end pointing out that YES language groups are important. Yes they do help to improve linguistically in the other language. So, do not hesitate, do create language groups.

If you are looking for more information on the creation of language groups, please feel free to contact me via Expat Lang and I will help you in the creation process and I will give you the best ideas for the groups to work well. We can have a great and strong network. 

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Ik wil over talen groepjes voor kinderen nu praten. 
Wanner we expatriate zijn, en dat we onze kinderen van onze moedertaal spreken willen, zijn we soms geconfronteerd met een probleem: dat is om te weten hoe het te doen? Er zijn vol van methoden en met Expat Lang en de workshops en advisering aangeboden kun u de beste oplossing die aansluit bij uw persoonlijke situatie. 

Een oplossing die aan u situatie wordt aangeboden is dat van de taalgroepen. Er is geen behoefte  taalcursussen te hebben;  enkel informele bijeenkomsten met kinderen rond diverse activiteiten zijn goed, maar op voorwaarde - en het is een voorwaarde om te houden - alleen in de taal van uw land van herkomst spreken.

Deze taalgroepen hebben het voordeel voor de kinderen om hen te beseffen dat ze niet alleen, dat wat ze op een dagelijkse basis leven, andere kinderen het leven hetzelfde. Ze zijn niet de enigen om meer dan één taal thuis te spreken. Deze groepjes zijn een plaats waar ze de taal horen kunnen, waar ze de taal praten, maar ook waar ze kunnen spelen en het is plezierig. Ze zijn ook een plaatst  waar kinderen de oorsprong van de familie cultuur kunnen ontdekken. Dit zijn belangrijke elementen in de linguïstische ontwikkeling van het kind, met name de tweetalige ontwikkeling, meertalige ontwikkeling en multiculturele ontwikkeling. Maar pas op, ik ben oprecht van mening dat de activiteiten van deze groepen moeten georganiseerd worden. Het is onnodig te vergaderen zonder activiteiten te bereiden in de hoop dat de kinderen zullen de taal van u moeder land spreken. Het is een vergissing. Ze zullen snel praten met andere kinderen maar in de lokale taal, dat ze elke dag op school gebruiken. Dus als u wilt dat ze vooruitgang in uw eigen taal, die een van hun talen boeken is, moet de vergadering georganiseerd. Het is noodzakelijk dat de volwassenen tijd met kinderen doorbrengen. Het is noodzakelijk om te praten met hen. Ze moeten praten over. De interactie is heel belangrijk. Dit zal niet zonder een werk van voorbereiding van deze bijeenkomsten gebeuren. Dat iedereen nemen genoegen, maar ook en vooral om te maken hen gunstig aan kinderen. 
Ik zal afsluiten door te zeggen: Ja, de taalgroepen zijn belangrijk en bieden een mooie taal voortgang voor kinderen.  Creëren groepen!! Als u meer info over de oprichting van dergelijke groepen wilt, aarzel niet om me to contacten op Expat Lang en ik zal u helpen in het proces, en u de sleutels zal geven zodat het werkt. Wij zullen in een netwerk werken. 

mardi 23 septembre 2014



Merci beaucoup de prendre le temps de répondre à ce questionnaire qui aidera la recherche pour aider à l'éducation bilingue et plurilingue des enfants.

Le questionnaire en français se trouve ci-dessous ou en suivant ce lien : QUESTIONNAIRE

MERCI BEAUCOUP



Many thanks to take time to answer those questions to help research on bilingual / plurilingual education of children :

For the questionnaire in English follow this link : QUESTIONNAIRE

MANY THANKS
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mardi 16 septembre 2014

Petit déjeuner multilingue / Multilingual Breakfast / Meertalige Ontbijt




Rien de tel que de partager ! Rien de tel que de rencontrer les autres !!
Vous élevez vos enfants avec plusieurs langues à la maison.
Vous vous posez de nombreuses questions sur le comment du pourquoi. Et vous ne trouvez pas toujours la réponse.
Vous vous sentez parfois seul(e)s, alors brisez cette solitude et venez participer au Petit Déjeuner Multilingue.
Ils reprennent en octobre.
Ils auront lieu tous les deuxièmes jeudis du mois dans des lieux différents. Pour permettre au maximum de personnes de participer, ils pourront aussi se passer via Skype - ce sera la surprise tous les mois….

Si vous souhaitez participer au prochain Petit Déjeuner Multilingue qui se déroulera dans la région de Cork en Irlande, inscrivez-vous en écrivant à multilingualcafe@gmail.com avec  Petit Déjeuner Multilingue comme sujet. Mettez votre nom, prénom, les langues parlées à la maison et si vous avez des questions précises auxquelles je pourrai répondre.
Je vous répondrai en vous donnant l'heure et le lieu.



Nothing better than sharing!! Nothing better than meeting other people!!
You are bringing up your children with more than one language at home.
You are asking yourself many many questions and do not always find the answers.
At times, you feel lonely, so come and break the solitude and take part to our Multilingual Breakfast.
They will start again in October.
They will take place on the second Thursday of each month in various places. In order to let a maximum of people take part to them, they can also happen via Skype - it will be different every month.

So if you wish to take part to our next Multilingual Breakfast which will take place in the area of Cork, in Ireland, please register in writing to multilingualcafe@gmail.com putting Petit Déjeuner Multilingue as subject. Do not forget to give me your name, first name, languages spoken at home and ask me the questions you may have to which I can answer then.
I will answer giving you the place and time. 




Niets beter dan het delen !! Niets beter dan het ontmoeten van andere mensen !!
U opvoeden uw kinderen met meer dan één taal.
U heeft vele vragen en kon niet altijd de antwoorden vinden.
Op sommige momenten, voelt U je eenzaam, dus kom en doorbreken de eenzaamheid. Neem deel aan onze Meertalige Ontbijt.
Zij zullen opnieuw beginnen in oktober.
Zij zullen op de tweede donderdag van elke maand op verschillende plaatsen plaatsvinden. Ze kunnen ook via Skype gebeuren, dus veel mensen kunnen deelnemen - elke maand zal het anders zijn.

Dus als U aan onze volgende Meertalige Ontbijt deelnemen wilt (het zal op het gebied van Cork, in Ierland plaatsvinden), registreer U via een email aan multilingualcafe@gmail.com met Petit Déjeuner Multilingue als onderwerp. Vergeet niet om me uw naam, voornaam, taal die thuis wordt gesproken zijn geven en vraag me de vragen die U heeft, dus kan ik hun antwoorden.
Ik zal U een antwoord met de plaats en tijd geven.

mardi 9 septembre 2014

La grammaire / Grammar / Grammatica



Faut-il enseigner la grammaire à mon enfant ? Dois-je le corriger quand il faut des fautes grammaticales, que ses verbes sont mal conjugués, que l'ordre des mots dans la phrase n'est pas correct ? Tes tas de questions que l'on se pose tous à un moment donné quand on décide d'élever ses enfants avec plusieurs langues à la maison.
Quand ils sont petits, en général, on ne s'inquiète pas. On se dit, ils apprennent, cela va se corriger avec le temps. Et puis, il a plusieurs langues… Et en fait, avec le temps ça ne se corrige pas, alors je m'inquiète que faire ? Que faire ?
La première chose à faire est de ne pas s'inquiéter. Personne n'écrit de manière parfaite. Tout le monde fait des fautes d'orthographe et/ou de grammaire. 
Je pense que la meilleure chose à faire est surtout de ne pas dire à son enfant que ce qu'il dit est plein de fautes. Corriger sans montrer la faute du doigt, surtout si votre enfant n'a pas toujours envie d'utiliser la langue minoritaire. Reformuler la phrase comme si de rien n'était est ce qui est le mieux approprié. Les fautes de grammaires arrivent souvent quand l'enfant commence l'école. Ainsi il pourra formuler une phrase en mettant les mots dans le mauvais ordre. Il pourra utiliser un mot qui sonne identique, mais veut dire quelque chose d'un peu ou de complètement différent. Reformuler la phrase correctement en ajoutant : c'est cela que tu voulais dire. Si l'enfant demande des explications, alors là, on peut les lui donner. Sinon, je pense que c'est inutile. C'est là aussi que la lecture et l'écoute de la télévision, de films aident les enfants à formuler correctement (à l'oral et à l'écrit) et à s'exprimer sans fautes.
L'apprentissage de la grammaire se fera avec le temps, mais il faudra peut être aussi parfois passer par des cours, surtout pour l'écrit. 

Avez-vous essayé d'enseigner la grammaire de la langue minoritaire à vos enfants ?

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Should we teach grammar to our children? Should I correct them when they make grammatical mistakes, when the verb forms are wrong, when the order of words in the sentence is not correct? Many questions comes to mind when we decides to raise our children with more than one language ​​at home. 
When they are small, in general, do not worry. We say, they learn, everything will get in order with time. And he has several languages... And in fact, with time it does not change, then I worry what can I do? What can I do? 
The first thing to do is not to worry. No one writes perfectly. Everyone makes spelling and / or grammar mistakes. 
I think the best thing to do is not to tell your children that what they say is full of mistakes. Correct the  mistake without pointing it out, especially if your child does not always want to use the minority language. Rephrase the sentence as if nothing had happened is what is most appropriate manner. Grammar mistakes often occur when the child starts school. So he or she say something by putting the words in the wrong order. He/she may use a word that sounds the same but means something a little or completely different. Rephrase the sentence correctly, adding: this is what you meant. If the child asks for an explanation, we can give it here. Otherwise, I think it's useless. This is also where reading and watching television and movies help the children develop a proper way of talking and writing and to speak without mistakes. 
Learning the grammar will come with time, sometimes you may have to give them lessons, especially for the written language. 

Have you tried to teach grammar of the minority language to your children?

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Moeten we grammatica aan onze kinderen doceren? Zouden we grammaticale fouten corrigeren? Zouden we de werkwoorden onderwijzen? Wat zouden we doen wanneer de volgorde van de woorden in de zin niet correct is? Er zijn veel vragen die we allemaal stellen wanneer we besluiten om onze kinderen met meerdere talen thuis op te voeden.
Als ze klein zijn, in het algemeen, maken we geen zorgen. We zeggen ze leren, ze zullen zich met tijd corrigeren. En ze hebben meerdere talen... En in feite, later niets gecorrigeerd is, dan we zorgen; wat kunnen we doen? Wat kunnen we doen? 
Het eerste wat jullie moeten doen is geen zorgen te maken. Niemand schrijft perfect. Iedereen maakt spelling en / of grammatica fouten. 
Ik denk dat het best is om jullie kinderen niet te laten weten dat wat ze zeggen vol fouten is. Corrigeer de fout, zonder deze te onderstrepen, vooral als uw kind niet altijd willen de minderheidstaal te gebruiken. Herformuleren de zin als er niets gebeurd, is wat het meest geschikt is. Grammaticale fouten komen vaak wanneer het kind naar school gaat. Dus het kan een zin met de woorden in de verkeerde volgorde maken. Het kan een woord met hetzelfde klinkt, maar een verschillende betekenis gebruiken. Herformuleren de zin correct, en toevoegen: dit is wat je bedoelde. Als het kind vraagt ​​om een uitleg, dus kunnen jullie hier hem geven. Anders, ik denk dat het nutteloos is. Dit is ook waar het lezen en het kijken naar televisie en filmpjes helpen kinderen met de ontwikkeling van een goed taal (mondeling en schriftelijk), zonder fouten. 
Het leren van de grammatica kan later zijn, wanneer het nodig is - door middel van cursussen. 

Heb U geprobeerd om de grammatica van de taal van de minderheid uw kinderen te leren?

mercredi 13 août 2014

Apprendre à lire dans la langue minoritaire / Learning to read in minority language / Leren in de minderheid taal te lezen



Apprendre à lire dans la langue minoritaire.

Une lectrice m'a posé la question cette semaine de l'apprentissage de la lecture dans la langue minoritaire. Ce n'est pas toujours si facile qu'il y parait. Cela dépend de langue minoritaire, mais aussi de la langue majoritaire et du lieu d'habitation. Je n'entrerai pas dans les détails aujourd'hui que je pourrais expliquer plus tard. J'organiserai un webinar / une conférence sur le web à ce sujet dans les mois qui viennent.
Souvent les instituteurs ne vous encourageront pas l'apprentissage de la lecture dans une autre langue, craignant des interférences avec la langue qu'ils enseignent.
Je pense que l'un n'empêche pas l'autre, bien au contraire. Il faudra de la patience et du temps. Je vous donne ici -dans le désordre- quelques trucs qui pourront aider à démarrer cet apprentissage :
  1. lisez beaucoup dans la langue minoritaire ;
  2. quand vous lisez, suivez avec votre doigt, cela permet à votre enfant de voir les mots que vous prononcez et de les intérioriser ; 
  3. investissez dans un dictionnaire visuel bilingue - chaque image aura sa traduction dans les 2 langues et peut être aussi une phrase ;
  4. coller des post-it autour de la maison avec les noms des objets (frigo, fruit, chaise…) ce peut être dans les deux langues ;
  5. apprenez l'alphabet dans la langue minoritaire et faites des jeux (l'alphabet par exemple, cela peut se faire par écrit) ; quand votre enfant apprend une lettre à l'école, montrez-lui la même lettre dans votre langue, apprenez-lui à la prononcer si c'est différent et essayer de trouver un mot pour la retenir, vous pourriez ainsi créer votre propre dictionnaire visuel ; 
  6. encourager votre enfant à écrire dans la langue minoritaire - par exemple, de courtes cartes postales ou de petits messages via l'Internet à leurs grands-parents, cousins/cousines. Vous pouvez écrire ce qu'ils vous dictent, et le fait de le ré-écrire leur apprendra à les lire en même temps ;
  7. faites observer à votre enfant ce qu'il a autour de lui, surtout quand vous voyagez. Les affiches publicitaires sont pleines de mots, les noms des boutiques sont tout autant de mots qui nous entourent qui nous permettent d'apprendre à lire.
Voilà donc quelques idées, j'attends vos réactions.





Learning to read in the minority language. 

A reader asked me this week how to help her child to learn reading in the minority language. It's not always as easy as it seems. It depends on minority language, but also the majority language and where you live. I will not go into detail now; I will explain more later. I will be hosting a webinar / conference on the web about this point in the months to come. 
Often teachers do not encourage you to teach your child to read in another language, fearing interference with the language they teach. 
I think one does not preclude the other, on the contrary. It will take patience and time. Here are some tips -in no order of importance- that can help them start to learn: 
  1. read as much as possible in the minority language; 
  2. when you read, follow with your finger, it allows your child to see the words you say and remember them; 
  3. invest in a visual bilingual dictionary - each image will have a translation into the two languages ​​and can also be accompanied by a sentence; 
  4. paste post-it notes around the house with the names of objects (fridge, fruit, chair ...) it can be in both languages​​; 
  5. learn the alphabet in the minority language and play games (the alphabet for example, this can be done in writing); when your child learns a letter at the school, show your child this letter in your language, teach them to pronounce it if it is different and try to find a word to remember, you could create your own visual dictionary ; 
  6. encourage your child to write in the minority language - for example, short postcards or short messages via the Internet to their grandparents, cousins. You can write what they dictate you, and the fact that they rewrite it will teach them to read at the same time; 
  7. show your children what is around them, especially when traveling. The posters are full of words, names of shops are just so many words around us that allow us to learn how to read.
So here are some ideas, please, give me your feedback. 




Leren in de minderheid taal te lezen. 

Een lezer vroeg me deze week over het leren lezen in de minderheid taal. Het is niet altijd zo gemakkelijk als het lijkt. Het hangt van minderheidstaal af, maar ook van de meerderheidstaal en  de woonplaats. Ik zal hier niet in detail gaan; ik kan later meer uitleggen. Ik zal als gastheer van een webinar / conferentie op het web erover spreken later in dit jaar. 
Vaak leraren hoeft u niet aan te moedigen om uw kinderent in een andere taal leren te lezen, uit angst  van interferentie met de taal die ze onderwijzen. 
Ik denk dat men zich niet tegen de andere, integendeel. Het zal geduld en tijd vergen. Ik geef u hier -niet in order- enkele tips die u kunnen helpen om te beginnen met dit leren: 
  1. veel gelezen in de minderheidstaal; 
  2. als je leest, volgen met je vinger, uw kind kan naar de woorden die je spreekt volgen en het leren; 
  3. investeren in een tweetalig visueel woordenboek -  elk beeld zal de vertalen van de beeldje in de twee talen hebben en er kan ook een zinnetje zijn; 
  4. paste post-it briefjes rond het huis met de namen van objecten (koelkast, fruit, stoel ...) het kan worden in beide talen; 
  5. leert het alfabet in de minderheidstaal en spel spelletjes (het alfabet bijvoorbeeld, die worden kunnen schrijven zijn); wanneer uw kind leert een letter aan de school, laat hem deze letter in uw taal, leer hem om het uit te spreken als het anders is en probeer een woord te onthouden; u kon ook uw eigen visuele woordenboek creëren ; 
  6. moedig uw kind aan om in de minderheidstaal te schrijven;  bijvoorbeeld korte kaartjes of korte berichten via het internet naar hun grootouders, neven / nichten. Je kunt schrijven wat ze dicteren, en ze zullen leren met het herschrijven op hetzelfde moment; 
  7. neem acht wat u om zich heen heeft, vooral wanneer ze reizen. De posters zijn vol van woorden, namen van winkels zijn net zo veel woorden om u kinderen het leren in de minderheidstaal te leren.
Hier zijn een paar ideeën, ik ben blij met uw feedback te krijgen

mardi 15 juillet 2014

Langue et nationalité / Language and nationalité / Taal en nationaliteit



Beaucoup d'entre vous rentrent dans leur pays, retrouver la famille, voir les amis….
On dit souvent que la langue est associée à la culture. Je me posais aujourd'hui la question de la nationalité. Est-ce qu'une langue est associée à une nationalité ? Difficile question. Non me diriez-vous. Et pourtant, il est parfois tentant d'associer langue, culture et nationalité. En effet, quand nous souhaitons passer notre langue à nos enfants, nous souhaitons passer notre culture, mais ne la mélangeons-nous pas parfois avec notre nationalité ?
Qu'en pensez-vous ? 
Je n'ai pas vraiment de réponses. Je pense que peut-être cela peut être fonction de la ou des langues que vous souhaitez passer à vos enfants.
Et puis, il est important également de se poser la question de savoir ce que chacun d'entre nous trouve plus important : la langue, sa culture et/ou la nationalité.
La nationalité a-t-elle des avantages ? Faut-il la transmettre ? Ou bien la culture est suffisante ? Qu'est-ce que transmettre une nationalité ? 


Many of you return home, family tracing, see friends .... for the summer
It is often said that language is associated with culture. I was wondering about nationality today. Is a language associated with nationality? A difficult question. No, you would answer. Yet, it is sometimes tempting to associate language, culture and nationality. Indeed, when we want to pass on our language to our children, we want to pass on our culture, but do not we sometimes mix it up with our nationality? 
What is your view about this? 
I do not really have an answer. I think that it may depend on the language or languages ​​you want to pass to your children. 
And it is also important to wonder about what is most important for each of us: the language, culture and / or nationality. 
Is there advantages with a nationality? Should it be passed on? Or is culture enough? Should I pass on a  nationality?



Velen van u terug naar huis, familie opsporing, zie vrienden... voor de zomer 
Vaak is het gezegd dat taal geassocieerd met cultuur wordt. Ik vroeg me af over nationaliteit vandaag. Is een taal gekoppeld aan de nationaliteit? Een moeilijke vraag. Nee, u zou beantwoorden. Nog,is het soms verleidelijk om het koppelen van taal, cultuur en nationaliteit. Inderdaad, wanneer we onze taal doorgeven aan onze kinderen willen, willen wij onze cultuur doorgeven, maar soms mengen we het met onze nationaliteit? Wat is uw mening over dit? 
Ik heb niet echt een antwoord. Ik denk dat het afhangen van de taal of talen die u aan uw kinderen wilt doorgeven. 
En het is ook belangrijk om benieuwd te zijn over wat is het meest belangrijk: taal, cultuur en/of nationaliteit. 
Is er voordelen met een nationaliteit doortegeven? Moet het doorgegeven zijn? Of is cultuur genoeg? Moet ik een nationaliteit doorgegeven?

dimanche 13 juillet 2014

lundi 30 juin 2014

Faut-il planifier ? / Do I need to plan ? / Moet u plannen ?



Faut-il planifier l'éducation bilingue de ses enfants ?
C'est une question qui m'est souvent posée. Certains me diront que oui, d'autres me diront que ce n'est pas nécessaire, qu'il faut laisser les choses se faire. 
Je pense que la première chose à faire avant de créer un plan est de prendre la décision de vouloir éduquer ses enfants avec deux langues ou plus. C'est une décision importante car cela ne se fera pas tout seul. Éduquer ses enfants avec plus d'une langue à la maison demande du travail, de la patience, et la ténacité, mais c'est un réel bonheur. 

Il n'est pas besoin de dépenser des fortunes pour que vos enfants apprennent à parler des langues et surtout les langues de la famille. Le seul investissement est la disponibilité des parents. L'ingrédient principal qu'il vous faudra c'est du temps, beaucoup de temps et de la patience. Il vous faudra du temps pour écouter, parler, expliquer et répéter encore et encore. 

Plusieurs cas de figure se présentent alors à nous : 
1- les parents ont chacun une langue maternelle différente et tous les deux parlent la langue de l'autre, ils n'ont pas besoin d'une troisième langue pour se comprendre. Ils vivent dans le pays d'un des deux parents. C'est le cas le plus simple. Faut-il alors planifier ? Je pense que cela dépend des individus. Il faut en parler et laisser les choses se faire naturellement. Plus on commence quand les enfants sont petits, plus ils développeront facilement les langues de la maison. Il faut être consistant et logique. Il faut une routine. Il est possible de décider de parler :
a - une langue à la maison, et l'autre en dehors de la maison, c'est ce que l'on appelle la Langue Minoritaire à la maison (Lm@M) ; puisque c'est en général la langue du pays dans lequel on réside qui est la langue majoritaire en dehors de la maison ;
b - une langue avec le père, l'autre avec la mère (ce qui s'appelle l'OPOL en anglais : one parent, one language ; un parent, une langue et que l'on pourrait traduire par : UPUL)
c - une langue pendant les temps scolaires, l'autre pendant les vacances.
Il n'y a pas de méthode fixe et tout est fonction de votre famille. Il faut être à l'aise et heureux. Il faut absolument que ce soit un bonheur, que cela se déroule de manière routinière, dans les interactions au sein de la famille, que cela ait un sens pour la vie de tous les jours. 
Un enfant a besoin de routine pour grandir, il en est de même avec les langues. Choisir une routine l'aidera à mieux s'approprier les langues de la famille.

2 - les parents parlent deux langues différentes et tous les deux parlent la langue de l'autre ; ils ne communiquent pas dans une troisième langue, mais ont décidé de vivre dans un pays où l'on parle une autre langue que les leurs. Les enfants pourront devenir trilingues : les deux langues de la maison, plus la langue du pays dans laquelle ils recevront leur instruction. Ce cas de figure n'est compliqué que dans le sens où trois langue entre en jeu. Les enfants auront ainsi deux langues minoritaires qui seront parlés à la maison. Je pense qu'ici la planification peut être nécessaire sans être obligatoire. En effet le méthode Lm@M s'impose, à laquelle il faut ajouter l'UPUL ; afin de permettre aux enfants de bien acquérir ces langues, il peut être nécessaire de se créer un cadre, une routine que la famille pourra suivre.

3 - les parents parlent deux langues différentes et ont besoin d'une troisième langue pour se comprendre. C'est un cas un peu plus difficile. Il faut alors se poser la question de savoir si l'on souhaite que nos enfants parlent toutes ces langues, celles des parents ainsi que celle qui leur sert de moyen de communication. Il se pose alors beaucoup de questions :
a - Est-ce que les parents vont apprendre la langue de l'autre parent ? Est-ce qu'ils sont capables de comprendre cette langue ?
b - Souhaitez-vous que votre enfant vous parle dans une langue que vous ne comprenez pas et qui est pourtant une langue de la famille ? Souhaitez-vous que votre enfant parle votre langue de communication ? Ou la jugez-vous non nécessaire pour lui ?
c - Habitez-vous dans le pays d'un de parents ? Vos enfants recevront donc leur instruction dans la langue d'un des parents. On peut alors choisir une des méthodes dont je parlais pour le premier cas.
d - Habitez-vous dans le pays de votre langue de communication ? Il s'agit alors d'un troisième pays, un pays étranger pour les deux parents. Vos enfants recevront alors une instruction dans cette langue.
Il est alors ici important de planifier et de discuter longuement pour éviter les problèmes qui pourraient surgir plus tard. Il est aussi important de réfléchir à tous ces points en considération du pays dans lequel vous habitez.

4 - les parents parlent la même langue, mais habitent dans un pays où l'on parle une autre langue.  C'est aussi un cas de figure assez simple. Si vos enfants fréquentent l'école locale, ils recevront une instruction dans une langue étrangère à la famille. Ils deviendront ainsi bilingues de manière assez simples ; c'est la méthode de la Lm@M (langue minoritaire à la maison) qui s'imposera. En effet, il est plus naturel pour la famille de parler une langue que tout le monde comprend.

Planifier la manière dont on va agir n'est à mon avis pas important que si l'on ne sent pas à l'aise, et aussi pour créer une routine importante pour les enfants. En effet, en grandissant les besoins, les envies des enfants vont changer, évoluer, leurs exigences aussi. Il est donc important de savoir où l'on va, sans pour autant s'enfermer dans un cadre strict qui ne permettra pas d'évoluer. L'éducation bilingue est merveilleuse que si elle se fait de manière harmonieuse.


Do I need to plan?

I am often asked whether planning is important. Some would tell me that yes of course, you should, others would think it is not necessary, you should let things happen.
Before planning, I think that the first thing to do it to take the decision of raising your own children with one or more languages. It is an important decision as it will not happen easily with no work.
Educating children with more than one language at home demands work, patience and tenacity, but it is  only happiness.

There is no need to spend a lot of money for children to learn to speak languages, especially when they are the languages you speak at home. You only have to invest in being free for you children. The main ingredient that you will need is patience, a lot of time and a lot of patience.You will need time to listen, speak, explain and repeat again and again.

There are several cases:
1 - both parents speak a different mother tongue and they can speak each other's languages ; they do not need a third language to talk to one another. They live in the country of one of the parents. It is the easiest case. Is planning necessary then? I think it depends on the individuals. You have to talk about it and let things happen naturally. The younger the children are when you start talking to them in your mother tongue, the easier it will be for them to master them. You have to be consistent and logical. A routine is necessary. It is possible to decide to speak: 
a - one language at home and the other one outside home, that is what is being called Minority Language at Home mL@H - as it is usually the language of the country where we live which is the majority language and is spoken outside home; 
b - one language with the father, another language with the mother, this is what is called OPOL (one parent, one language);
c - one language during school time, another language during holidays;
There is no fixed method and everything depends on your family. You have to feel at ease with your choice and also happy about it. It has to be happiness only. It has to be a routine in all the interactions within the family, so that it has a meaning in the everyday life.
A child needs routine to grow up. It is the same with languages. Choosing a routine will help him/her to  acquire and master better the languages of the home. 

2 - the parents speak two different languages ; they can speak each other's languages and do not need a third language to speak to one another, however they have decided to live in a country where they speak a language which is different from their own. The children will have the chance to become trilingual: the two languages of home, plus the language of the country where they will be educated. In this case, it is only complicated in the sense that there are three languages. The children will then have two minority languages which will be the home languages. I think that here some planning is necessary, without being compulsory. In fact, I believe that the two methods : mL@H and the OPOL have to be mixed up; this will allow the children to really acquire the three languages. A proper framework and a routine which the family will have to follow will be of great help. 

3 - the two parents speak a different language and they need a third language to communicate between themselves. It is a slightly more difficult case. The following questions must be asked if we wish the children to be able to master all the languages, i.e. the languages of the parents and the language they use to communicate. A few questions are being raised. 
a - Are the parents going to learn each other's languages? Are they able to understand the language of the other?
b - Do you wish your children to be able to speak a language that you do not understand, which is nonetheless a language of the family? Do you wish your children to learn the language you are using to communicate? Or do you feel they do not need it?
c - Are you living in the country of one of the parents? If so, your children will be educated in the language of one of the parents. One of the methods mentioned above can then be used. 
d - Do you live in the country where your communication language is spoken? It is then a foreign country for both parents. Your children will then be educated in that language. 
It is then important to plan and discuss about all those points in order to avoid problems which could arise later. It is also important to think about all those points and to take the country of residence in consideration. 

4 - Both parents speak the same language and decide to live in a country where another language is spoken. It is a quite simple case. If your children are going to the local school, they will be educated in a foreign language. They will become bilingual in a simple manner. They you will have to use the mL@H as a method; it will impose itself from the circumstances. In fact, it will be more natural for the family to speak a language that everybody understand and master.

Planning what you are going to do in language matters is important if you do not feel at ease and also to create an important routine for the children. In fact, as they will grow up, your children will have different needs, their demands will also change; you will have to adapt. It is important to know which way to follow without enclosing oneself into a strict framework which will not allow any change. Bilingual education is a wonderful adventure if it is done harmoniously.




Moet U de tweetalige opvoeding van uw kinderen plannen? Het is een vraag die vaak aan mij gesteld is. Sommige willen ja zeggen, anderen zullen zeggen dat het niet noodzakelijk is.
Ik denk dat het eerste ding om te doen voordat het creëren van een plan is te beslisssen of u wilt  uw kinderen met twee talen of meer opvoeden. Dit is een belangrijke beslissing, want het zal niet alleen uitvoeren. Kinderen met meer dan één taal opvoeden vereist werk, geduld en volharding, maar het is ook een echt geluk. 

Het is niet noodzaakelijk veel geld uit te geven om uw kinderen talen te leren, de talen van de familie. De enige investering is de beschikbaarheid van de ouders. Het belangrijkste ingrediënt dat u nodig heeft is tijd, veel tijd en ook geduld. Je moet tijd hebben om te luisteren, praten, uitleggen en opnieuw herhalen. 

Er zijn verschillende gevallen:
1 - de ouders spreken een verschillende moedertaal en beide spreken de taal van die andere; ze behoeven geen derde taal om communiceren. Ze wonen in het land van een van de twee ouders. Dit is de eenvoudigste geval. Moet u vervolgens plannen? Ik denk dat het van individuen afhangt. U moet discuteren. U moet beginnen wanneer de kinderen klein zijn. Het is gemakkelijk en ze zullen better de talen van de familie leren.  U moet consistent en logisch zijn. Een routine is ook nodig. Het is mogelijk te beslissen:
a - een taal thuis spreken en een andere taal buiten het huis; het is een methode dat de minderheidstaal thuis spreken genoemd is (mL@H in inhet Engels, kan ik: mT@T zeggen?) - aangezien dat de taal van het land waarin u woont is de meederheidstaal;
b - één taal met de vader, en één taal met de moeder (genoemd OPOL in het Engels ; één ouder, één taal, kan ik EOET zeggen??);
c - één taal tijdens schooltijd en de andere taal tijdens de vakantie. 
Er is geen vaste methode en alles hangt van uw familie af. U moet comfortabel en gelukkig zjn met u beslissing. Het moet een routine zijn in de interacties binnen de familie, het moet zinvol voor de kinderen zijn. 
Een kind heeft van aan routine nodig om te groeien. Het is hetzelfde met talen. Een routine te kiezen zal uw kinderen helpen de talen van de familie te leren. 

2 - de ouders spreken twee verschillende talen, en beide spreken de tall van de andere; ze communiceren niet in een derde taal, maar ze hebben besloten om in een land waar een andere taal gesproken is. De kinderen kunnen drietalig zijn: de twee talen van thuis en de taal van de land waarin zij hun opleiding ontvangen zullen. Dit geval is alleen ingewikkeld want er drie talen zijn. De kinderen hebben dus twee mindersheidstalen die thuis spreken zullen. Ik denk dat plannen is nodig, maar niet verplicht. In feite is de methode mT@T nodig, maar ook de EOET - zodat de kinderen kunnen de drie talen spreken en leren. Het kader te créëeren, een routine te hebben zijn nodig. 

3 - de ouders spreken twee verschillende talen en ze behoeven een derde taal om te communiceren. Dit is een moeiljker geval. Wilt u dat uw kinderen de drie talen spreken: de talen van hun ouders en de taal van hun communiceren? Het roept veel vragen op: 
a - zullen de ouders de taal van de andere ouder leren? Kunt u dit taal begrijpen?
b - wilt u dat uw kinderen aan u spreken in een taal dat u niet begrijpt en is een taal van de familie? Wilt U uw kinderen uw communicerende taal leren? Is het nodig voor hun?
c - wont u in het land van één van de ouders? Uw kinderen zullen dus hun school opvoeding in de taal van één van de ouders krijgen. Kies één van de methode dat ik voorstelde.
d - U woont in de land waar uw taal van communicatie gesproken is? Het is een derde land, een vreemd land voor beide ouders. Uw kinderen zullen hun school opvoeding in deze taal opkrijgen. 
Het is zo belangrijk om te plannen en te discuteren om problemen te voorkomen. Het is ook belangrijk al deze punten in overweging de land waarin u woont.

4 - de ouders speken dezelfde taal, maa wonene in een land waar een andere taal wordt gesproken. Het is een eenvoudige geval. Als uw kinderen in de plaatselijke school gaan, zullen zij een opvoeding in een vreemde taal opkrijgen. Zij zullen tweetalig zijn. Het mT@T (minderheidstaal thuis) methode moet hier gebruiken zijn. Inderdaad is het meer natuurlijk voor de familie in een taal die iedereen begrijpen te spreken. 

Plannen is belangrijk, maar u moet comfortabel voelen, en ook een routine creëeren, om de kinderen gelukkig te zijn. Inderdaad als uw kinderen groeien zullen hun wensen, maar ook hun behoeften, evoleren. U moet niet een strikt kader beslissen, u moet evolueren met uw kinderen. Tweetalige opvoeding zal in harmonie plaatsvinden.